jeudi 9 mai 2013

Acclimatation à la ville



Mardi matin, j’avais mon 1er cours de Roumain. Cristina est donc venue me chercher, avec une amie, pour me montrer le chemin et pour que je sache quels minibus/trolleybus prendre. Car pour le moment, je me sens vraiment perdue, je n’ai pas de plan, et les transports ne sont pas forcément simples à comprendre.
Nous avons donc fait le trajet en minibus, ça a pris environ ¾ d’heure. Ekaterina, ma prof, est très sympa. Nous avons commencé par voir des formules de politesse : bonjour, merci, au revoir, excusez-moi, etc.), des expressions utiles (je m’appelle, je ne comprends pas, etc.). Nous avons ensuite vu les pronoms personnels, le verbe être, les jours de la semaine, les couleurs… J’ai un autre cours mercredi et un autre vendredi (les 10 premiers cours doivent être assez rapprochés pour pouvoir apprendre le Roumain de façon intensive).

Après le cours, j’ai retrouvé Cristina et son amie. Nous avons pris un trolley pour retourner dans le centre. Nous devions aller à la banque pour que je puisse obtenir ma carte bancaire. Ensuite, je leur ai dit que j’avais vraiment besoin d’un plan pour me repérer dans la ville : j’ai besoin de visualiser pour mémoriser mes trajets. Avec ce plan, je devrais pouvoir commencer à être plus autonome !

Anya m’a appelée pour me dire qu’elle avait contacté le Charity Centre for Refugees et qu’actuellement ils sont fermés pour les vacances et que comme la semaine prochaine je pars 5 jours en Ukraine pour mon séminaire d’arrivée (séminaire dans le cadre du SVE), on remettait à plus tard ma rencontre avec elle et le directeur du centre pour aborder les premiers détails de mon projet. Donc j’irai probablement là-bas à partir du 20 mai. En attendant, ça me laisse le temps de prendre des cours de Roumain, et de visiter la ville.
Cristina et son amie m’ont ensuite raccompagnée chez moi en trolley. Je commence donc à me repérer à mon grand soulagement !

Je suis ensuite allée faire des courses toute seule. Ce n’était pas forcément évident par moment quand sur les boîtes, le nom du produit n’est écrit qu’en Roumain ou en Russe et qu’il n’y a pas d’images ! Il n’y avait presque pas de fruits et légumes, même en conserve. C’est sans doute parce qu’il y a beaucoup de marchands de fruits et légumes dans la ville.
En rentrant, j’ai croisé deux de mes colocs qui m’ont dit que ce soir à 18h, on se rejoignait avec d’autres volontaires place Ştefan cel Mare (c’est la grande avenue dans le centre de la ville) pour ensuite aller en dehors de la ville où se trouve un immeuble abandonné. L’idée est de monter sur le toit pour avoir un beau panorama de la ville.

J’ai donc pu rencontrer les autres volontaires. Nous étions une quinzaine/vingtaine et nous nous sommes entassés dans un minibus, c’était assez drôle !
Arrivés à l’immeuble abandonné, il y avait environ 10 étages, qu’il fallait monter par un escalier pas du tout sécurisé à une extrémité du bâtiment : ça donnait sur l’extérieur, sans aucune protection. Mais arrivés là-haut, la vue était superbe. Ici on peut voir les "portes" de Chisinau matérialisées par ces deux immeubles en escalier.



 Et voici la vue au coucher de soleil:



Nous avons donc mangé et bu et discuté. J'ai notamment fait connaissance avec la volontaires espagnole et la volontaire belge qui sont actuellement à mon projet (l'une part début juillet, l'autre fin août). Je leur ai posé des questions sur le projet, les missions. J'ai été super déçue d'apprendre qu'il n'y avait pas grand chose à faire et qu'elles s'ennuyaient un peu... La belge m'a dit qu'elle s'investissait beaucoup dans d'autres choses en dehors du Charity Centre. Certes j'avais l'intention de m'investir ailleurs (par exemple à l'alliance française si c'est possible), mais c'est un peu dur d'apprendre que le projet qui me tenait tant à coeur n'est finalement pas si génial que ça.
Après ça, j'ai donc eu un coup de blues, parce qu'il y avait une accumulation d'éléments pas très confortables: je squatte une chambre sans pouvoir vraiment m'installer et ranger mes affaires, je suis dans un appartement où mes colocs font la fête quasiment tous les soirs, je n'arrive pas à me repérer dans la ville, à être autonome, la communication difficile qui demande beaucoup d'efforts, et mon futur boulot... Ca fait beaucoup, donc c'est un peu dur. Mais je pense que c'est normal, et comme pour tout, j'ai besoin d'un temps d'adaptation. Il prendra peut-être plus de temps qu'ailleurs...

Hier, mercredi, j’avais mon 2ème cours de Roumain à 14h. Cristina est passée me prendre vers 13h et m’a bien expliqué le chemin. Ce cours était très intensif, ça va demander beaucoup de concentration et de travail. J’ai beaucoup de vocabulaire à assimiler pour le prochain cours…

Après le cours, j’ai retrouvé Cristina et nous sommes allés dans un grand centre commercial de Chisinau : le Malldova (jeu de mots entre « mall », grand centre commercial, et « moldova »). C’était un centre assez classe avec des boutiques plutôt chères. Il y avait un coin spécial français, avec des magasins supposés être français (je n’en connaissais qu’un !) et des cafés.

Je devais ensuite retrouver la volontaire française avec qui je pars en Ukraine la semaine prochaine. Cristina ne prenait pas le même trolley que moi, j’ai donc fait mon 1er trajet seule ! ça peut paraître simple, mais ça ne l’est pas forcément ! je me suis arrêtée un arrêt trop tôt car je ne savais pas exactement où j’étais.
J’ai donc retrouvé Anaëlle et sa coloc allemande. Elles sont super sympas. Nous voulions organiser notre trajet pour Kiev avec Anaëlle. Nous avons décidé de partir lundi matin pour prendre 2 jours pour voyager dans les petits villages de Moldavie et d’Ukraine (le séminaire ne commence que le mercredi midi).

Le soir, nous avons passé la soirée entre volontaires à faire la fête. Une bonne petite soirée !

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