Dimanche 12 mai, j’ai donc pris le train couchette
Chisinau-Moscou direction Kiev pour 1 semaine. C’était assez génial de prendre
ce genre de train datant d’une autre époque pour nous.
Le train était à 21h et
arrivait à Kiev à 13h (imaginez le temps qu’il faut pour aller à Moscou…!).
Nous nous sommes fait réveillées vers 4-5h à la frontière pour montrer nos
passeports aux gardes-frontières moldaves puis ukrainiens. Ca y est, mon
passeport commence à se remplir :)
L’arrivée à Kiev a été plutôt chaotique : nous étions
parties sans vraiment préparer notre voyage, et nous n’avions pas de monnaie
ukrainienne (le « hryvnia », prononcez « grivnia ») et pas
non plus d’adresse pour dormir. Nous pensions donc retirer un peu d’argent,
puis aller dans un cybercafé pour trouver une auberge où dormir. Sauf que :
impossible de retirer ! nous avons essayé 3-4 distributeurs dans la gare,
et nos cartes bancaires ne passaient pas (j’ai pourtant une carte me permettant
de retirer et payer à l’étranger facilement)… Nous nous demandons quoi faire,
puis nous essayons de faire appel à la gentillesse des Ukrainiens : nous
avons repéré un cybercafé dans la gare et nous demandons au monsieur (le tout
en Russe bien sûr, car il ne parle pas Anglais !) si nous pouvons utiliser
gratuitement internet, juste quelques minutes, car nous n’avons pas d’argent. Il
finit par accepter pour 5 min. Top chrono ! nous voilà en train d’essayer
de chercher une auberge à Kiev. Mais en 5 minutes, ce n’est pas aisé, surtout
que le gars nous coupe notre connexion régulièrement pour dire qu’on a dépassé
notre temps ! Nous avons quand même réussi à choper en vitesse une adresse
d’auberge pas cher. Ouf !
Problème : nous avons l’adresse, mais pas de plan !
et comme nous n’avons pas d’argent, nous ne pouvons pas acheter de plan !
Nous essayons alors de trouver des gens pour nous indiquer
où se situe l’auberge. On nous dit de prendre le métro, on nous indique où il
se trouve. Entre la sortie du train et le moment où nous avons trouvé le métro,
nous avons fait plusieurs allers-retours dans la gare !
Nous trouvons donc le métro. Nous demandons au guichet pour
acheter des tickets si nous pouvons payer par carte. Evidemment, on ne peut pas !
très bien, très bien, mais on fait comment nous ?!
Finalement, nous continuons de demander où se trouve l’hôtel,
et nous demandons à des policiers en uniformes. Ils ne parlent pas anglais,
donc ce n’est pas simple ! ils rigolent un peu, voyant que nous galérons
un peu ! Mais l’un d’eux sort un plan (qu’Annaëlle a discrètement
subtilisé un peu après, et heureusement sinon nous n’aurions jamais trouvé l’auberge
par la suite !), ils nous trouvent l’endroit, nous disent quel métro
prendre. Nous disons que nous n’avons pas d’argent pour prendre le métro. Ils nous
disent de les suivre, et ils nous font passer gratuitement le portique !!
Assez surprenant de la part de policiers !
Nous voilà donc dans le métro, avec nos bagages pesant assez
lourd, dans la chaleur, assez fatiguées par le voyage. Il faut ajouter à cela que
tout est écrit en alphabet cyrillique (heureusement pour moi je sais le lire !),
c’est aussi retranscrit en lettres latines, mais c’est de l’Ukrainien, et pas
du Russe. Heureusement, ça se ressemble beaucoup, donc nous réussissons à nous
diriger.
Le métro est bondé alors qu’on est en milieu d’après-midi.
Nous nous arrêtons à l’arrêt que nous
croyons être le nôtre. Il ne s’agit finalement pas du nôtre… il a dû y avoir un
bug ! nous reprenons la ligne dans l’autre sens, et nous finissons par
arriver à la bonne station de métro. Nous sortons dehors avec soulagement !
Nous nous asseyons un peu plus loin pour nous reposer, car ça a été assez
fatigant !
Puis nous demandons à des gens où se trouve la rue de l’auberge,
les gens sont plutôt coopératifs. Nous voilà, flanquées de nos valises,
arpentant les rues à la recherche de cette auberge. Nous marchons, marchons,
nous trompons. Nous sommes fatiguées, il fait chaud, nos bagages sont lourds,
et nous ne trouvons pas cette auberge !!
Comme le problème d’argent nous inquiétait un peu (comment
payer l’auberge sans argent ?!), nous tentons une nouvelle fois de retirer
de l’argent à un distributeur, et là, miracle, ça marche !!
Grâce à notre persévérance, nous finissons par trouver notre
auberge. Forcément, elle se trouve au 5ème étage sans ascenseur…
allez, un dernier effort et nous pourrons nous effondrer sur nos lits ! Quoique,
après réflexion : nous ne savons pas s’il y a de la place !
Heureusement, il en reste ! Nous sommes donc dans un
dortoir de 12 lits, l’endroit est plutôt sympa. Nous nous étalons sur nos lits,
n’en pouvant plus. Une fois un peu reposées, nous décidons de commencer à
visiter un peu la ville. Il est environ 18h, et nous n’avons que le lendemain
pour continuer les visites, donc ça ne sera pas de trop.
Nous avons eu bien raison, car il y a quand même pas mal de
choses à visiter ! Et ce soir, il y avait une belle lumière sur les
monuments, c’était magnifique ! Les églises sont vraiment sublimes, avec
leurs dômes dorés. Quand nous les apercevons de loin, nous nous disons que ça
valait toutes nos galères de la journée !
Je vous laisse apprécier par vous-mêmes :
Cathédrale Sainte-Sophie
Sur la place de la Cathédrale, toute une équipe était en train de tourner une pub, avec un bobsleigh. Pendant notre séjour à Kiev, nous avons vu 3 tournages: 2 pour des pubs et 1 pour un film en plein centre, avec un décor et des costumes de l'époque de la guerre.
Vue de la Cathédrale avec une statue
Une autre magnifique église en face de la cathédrale, à une centaine de mètres
Une dame avec un chien ENORME! elle était très contente de poser pour nous, car elle nous a ensuite demandé de la payer pour l'avoir prise en photo!
La même église que précédemment mais d'un autre angle
Une église plus sobre et austère
Maiden Square, la place principale de Kiev. C'est maintenant une vitrine de l'empire de la consommation, à l'instar de Picadilly Circus à Londres, avec d'immenses panneaux publicitaires animés.
Maiden Square encore
Nous finissons la soirée à boire quelques verres dans un bar.
Puis nous allons nous coucher, épuisées !
Le lendemain, nous partons vers
10h. La dame de l’auberge nous a donné un plan touristique et nous a indiqué
quelques endroits à visiter. Nous sélectionnons le complexe monastique de
Lavra, où il y a notamment des catacombes à visiter. Nous pensons également
faire le musée Tchernobyl, bien que ce ne soit écrit qu’en Russe. Il y a aussi
un musée des toilettes, et un musée de la Seconde Guerre Mondiale qui semble
très intéressant.
Nous prenons donc le métro,
cette fois de façon légale ! ;) Je crois qu’une fois de plus, nous
nous retrouvons dans une mauvaise station… pourtant nous avons un plan du
métro. Je ne comprends toujours pas !
Voici une vue des escalators dans le métro: il sont très raides et longs car on descend très bas sous terre
Nous arrivons assez tard à la
bonne station de métro. Il y a un peu de marche, et nous avons déjà faim. Nous
nous installons donc dans une sorte de restaurant rapide.
Puis nous marchons, marchons pour
trouver ce fameux complexe Lavra. Nous maudissons nos chaussures car elles ne
sont pas du tout adaptées pour la marche, et ça devient vite insupportable de
marcher, ajoutez à cela la chaleur, nous ne sommes pas en grande forme !
Nous demandons à des passants
où se trouve Lavra, car ça nous semble bien loin, nous ne trouvons pas. Au bout
d’une bonne heure, nous finissons par trouver ce fameux Lavra. Ouah ! c’est
magnifique : rues piétonnes, plein de monastères et églises colorés. Bref,
super !
Lavra
Lavra
Lavra
Nous pensons aller visiter les
catacombes surtout que c’est gratuit. Nous entrons dans le hall, et une dame
nous interpelle, nous demandant de sortir. Nous nous rendons alors compte que
les femmes doivent être couvertes pour entrer… nous n’avions pas prévu ça, et
comme il fait chaud, nous ne sommes pas très couvertes. Nous essayons alors
avec des pulls sur la tête, mais les bras découverts, mais la dame nous dit
non. Nous réessayons une fois de plus, les bras couverts mais la tête
découverte, et la dame s’énerve presque en nous montrant la photo de la femme
sur la pancarte : elle doit être entièrement vêtue… Génial, nous qui nous
faisions une joie de visiter ces catacombes, surtout qu’elles étaient gratuites !
Nous allons alors voir les stands de souvenirs, où il y a notamment des
écharpes à vendre, mais c’est trop cher pour nous.
Nous continuons de visiter un
peu dépitées. Nous sortons ensuite du complexe. Nous nous posons à un endroit
pour réfléchir à ce que nous allons faire ensuite. Nous voulons aller au musée
Tchernobyl. Je vais demander à un vendeur de café (en Russe s’il vous plait !)
où il se trouve et quel métro prendre. Je lui demande également ce qu’est l’immense
statue que nous voyons un peu plus loin. Il me dit que c’est tout un endroit
dédié à la Seconde Guerre Mondiale (c’est ici que se trouve le musée sur la 2nde
Guerre Mondiale), avec des statues, des avions, des tanks. Il me dit que c’est
à voir. Je rejoins les filles et leur suggère d’y aller. Nous avons bien fait,
il y a des statues immenses représentant des soldats ou le peuple pendant la
guerre, elles sont vraiment très expressives, c’est impressionnant.
Une sorte de blockaus, où se trouvent les statues
Les statues très expressives
Les statues, et Annaëlle pour vous permettre de voir leur taille
L'immense statue à la gloire de l'Ukraine pendant la guerre. Elle est vraiment impressionnante.
Toujours ce complexe historique, avec au fond les églises de Lavra
Deux chars colorés se faisant face, devant la banlieue de Kiev. C'est immense.
Après tout ça, nous allons à la gare car nous devons acheter nos billets de retour pour pouvoir nous faire rembourser le trajet aller-retour par l'organisation qui gère le séminaire.
Autant en arrivant à Kiev, nous sommes tombées sur des gens plutôt sympas, autant là, ce n'était vraiment pas ça! Il y avait d'abord une longue file d'attente pour accéder aux caisses. Nous nous mettons dans une, sans trop savoir si c'est la bonne. Je vais faire un tour pour voir si ce n'est pas ailleurs, et aussi pour savoir si on peut payer par carte, car nous n'avons pas assez de liquide.
Finalement, une personne nous dit que les billets pour les trains internationaux sont dans une autre salle. Là-bas, il n'y a presque personne à faire la queue. Malheureusement, nous tombons sur une femme plutôt désagréable qui ne fait pas tellement d'efforts pour se faire comprendre car elle ne parle que Russe, elle n'est pas patiente du tout et nous renvoie à une autre caisse où la personne est sensée parler anglais. Nous allons à cette caisse, nous demandons si on peut payer par carte, et elle nous dit que non. Génial! Dans une gare internationale, on ne peut payer qu'en liquide!! Et dans cette gare, nos cartes bancaires ne peuvent pas retirer de l'argent! quel bon sens!
Nous sortons un peu excédées de la gare pour voir s'il n'y a pas de distributeur dans le coin. Nous en trouvons un et retirons la somme du billet. Nous retournons à la même caisse. La femme prend nos passeports, s'absente un moment, et nous dit que nous devons repasser au guichet 8, là où la femme était d'une extrême amabilité! youpi!
Nous obtenons enfin nos billets: le seul train à un horaire nous arrangeant est un train qui quitte Kiev à 1h30 du matin, dans la nuit de dimanche à lundi. Et nous arrivons à Chisinau à 19h15 le lundi... 18h de train, ça va être long!
Le lendemain (mercredi), c'est le premier jour de notre séminaire, dans les environs de Kiev. Les volontaires sont attendus maximum pour 13h. Nous avons eu des indications de transport pour rejoindre le complexe où nous sommes logés. Nous prenons donc le métro, et il nous faut trouver la bonne sortie (ce n'est pas très précis sur les indications), avec nos lourds bagages, en essayant de parler Russe. Bref, une fois de plus, nous galérons!
Une fois trouvée la bonne sortie, nous devons trouver le bon bus, sachant que les indications que nous avons disent qu'il n'est pas facilement trouvable. Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour le trouver (il y en a un à 10h15, et le prochain est à 16h, donc impossible de le louper), nous marchons vite, demandons à des gens qui n'en savent rien. Nous finissons par le trouver grâce à des gens très sympas qui nous aident. Nous faisons la queue, et nous demandons si nous allons tous entrer dans le bus! Nous retrouvons deux autres volontaires de Chisinau arrivés ce matin en car (c'est beaucoup moins long que le train, mais beaucoup plus pénible car les routes ne sont pas en bon état).
Quand le bus arrive, les gens s'empressent d'y rentrer. Nous sommes tout à la fin, et croisons les doigts pour passer. Ca passe! nous sommes debout dans l'allée, tous serrés les uns contre les autres, mais nous sommes dedans! Le trajet est plutôt long, surtout debout. Il y a en plus des gens qui nous ont clairement dit de nous taire parce que nous parlions trop fort! sympa tout ça! à côté de ça, on a rencontré des gens vraiment très sympas, prêts à nous aider :)
Arrivée au complexe:
Voilà le parc où se trouve une reconstitution d'un village ukrainien, avec des maisons typiques décorées, un restaurant,un endroit avec des animaux, etc.
Voici notre chambre, très confortable
Notre chambre
Le restaurant où nous mangions matin, midi et soir une délicieuse cuisine ukrainienne. Miam!
Ce séjour dans le complexe était juste parfait: les formateurs du séminaire étaient très sympas, le séminaire assez intéressant (parfois un peu ennuyeux pour moi car je n'ai pas encore commencé mon projet), la cuisine divine, l'ambiance entre les volontaires bonne, les soirées à boire cools, bref, on a passé une bonne semaine! Le seul inconvénient, c'était les moustiques! car ici, ils sont très virulents, et ils n'ont pas arrêté de nous piquer!
Le dimanche, le séminaire terminait à 13h30 après le repas. On nous a tous reconduit en bus confortable à la gare de Kiev, on était tous très contents d'éviter le bus que nous avions pris pour venir!
Nous nous sommes quittés là, avec certains nous fixant rendez-vous dans l'après-midi pour continuer la visite de Kiev.
Avec Annaëlle et Ezia, nous voulions aller poser nos bagages dans les consignes pour être tranquilles. Nous avons fait un détour par les toilettes, qui sont toutes à la turque. Et ce qui est drôle, c'est que les portes sont basses, si bien qu'on voit les têtes des gens quand on passe devant! ;)
Nous avons donc poursuivi la visite de Kiev.
Le monument en faveur de l'amitié russo-ukrainienne. Au dessus, il y a une immense arche, éclairée de différentes couleurs la nuit, comme un arc-en-ciel.
Vue de Kiev
Une autre église très jolie
Une vue dans Kiev avec une vieille voiture. C'est assez drôle car on peut croiser des vieilles voitures comme celle-là, comme des énormes 4x4, le contraste est étonnant.
Le soir, nous avons rejoint d'autres volontaires pour manger ensemble. Nous sommes allés dans un self-service où ils proposent de la cuisine ukrainienne pour pas cher.
Nous voulions ensuite finir la soirée en buvant un peu, mais aller dans un bar était trop cher. Nous avons donc acheté de la bière dans un supermarché, et nous sommes posés sur des marches, en dessous d'une immense colonne, sur Maiden Square.
Nous avions à peine ouvert les bouteilles, que nous voyons au loin deux hommes en uniformes. Ils tracent leur chemin, puis nous voient, et ils s'approchent de nous. Là, nous nous sommes dit "merde!". Sur leur uniforme était écrit "militzia", pas très rassurant!
En fait, le problème était que nous n'avions pas le droit de boire dans un lieu public! nous aurions pu nous en douter, mais nous avions vu d'autres gens le faire, et les 3 autres volontaires de Donestk, au sud-est de l'Ukraine, voyaient des tas de gens le faire à Donetsk.
Nous avons mis ça sur le coup de la naïveté ("nous ne savions pas") - ce qui n'était pas totalement faux. Ca n'a pas marché. Ils nous ont dit que nous devions les suivre à la station de police pour faire un rapport (et payer une amende)... Nous avons protesté une fois de plus, disant qu'on avait vu des gens le faire, etc. Nous avons également dit que nous avions un train à prendre à 1h et que nous n'avions pas le temps (il était presque 23h), rien n'y a fait! ils nous ont demandé nos passeports, et nous ont dit de les suivre au bureau de police. Alors, un des volontaires de Donestk a demandé combien c'était. Lui et l'un des deux flics se sont éloignés hors de notre vue, ils sont revenus 5-10 minutes plus tard. Le flic a dit "ok, friends, that's ok, take your train tonight!", tout simplement parce que le volontaire avait payé 200 hryvnias (l'équivalent de 20€)! Premier exemple visible de corruption! Wow!
En tout cas, la soirée a été très rentable pour ces deux flics, car on nous a dit que le salaire moyen en Ukraine est de 300-400 euros...
C'est une moyenne, et nous avons parfois du mal à y croire, car les prix alimentaires et des vêtements sont presque équivalents à ceux d'Europe de l'Ouest... Comment font les gens? Nous avons par exemple fait quelques magasins de vêtements dans l'après-midi, et les prix sont réellement les mêmes que chez nous, voire bien plus chers pour des magasins français! C'est étonnant car les magasins ne sont pas vides, loin de là. Alors, cette moyenne ne doit pas vraiment refléter la réalité: il doit y avoir une couche de population très pauvre et une très riche. Apparemment, il n'y a pas de classe moyenne.
Après ce petit incident, nous avons remboursé le volontaire et nous sommes quittés là. Annaëlle, Ezia et moi sommes allées rejoindre la gare.
Nous sommes arrivées à la gare vers 23h30-minuit, le train arrivait à 1h15... Le problème, c'est qu'au moment où nous arrivions, ils étaient en train de fermer des grandes salles avec des sièges, et dans le hall immense de la gare, il n'y a aucun banc...
Dans une autre partie de la gare, à l'endroit où on accède aux quais, il y a plusieurs rangées de sièges, mais ils étaient quasiment tous pris et la plupart des gens dormaient. Nous nous sommes alors installées par terre, le long d'un mur. J'ai commencé à dormir un peu, et une quinzaine de minutes plus tard, 5 hommes en uniformes (militaires cette fois) viennent nous voir pour nous demander quel train nous prenons, le tout en Russe: je n'étais pas réveillée, difficile de comprendre. Bref, ils nous questionnent pendant un moment. je pense en fait que c'était uniquement pour nous signifier que nous ne devions pas nous asseoir par terre...
En Ukraine, il y a eu ce côté assez désagréable de ne pas être totalement libre de nos mouvements...
Le trajet en train a été très long, en particulier une fois que c'était le jour.
J'ai trouvé l'arrivée à Chisinau un peu brutale: après une nuit et une journée tranquille dans le train, il fallait se réhabituer à l'agitation de la ville et au fait qu'elle m'est encore étrangère.